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Découvrez mon nouveau livre et inspirez-vous de Napoléon pour votre communication numérique !

Napoléon aurait-il su aussi bien haranguer les foules sur Facebook qu’il le faisait sur les champs de bataille ? Victor Hugo aurait-il captivé des centaines de milliers de lecteurs s’il avait créé un blog hébergé en Angleterre pendant son exil ?

Comment ces figures historiques majeures auraient-elles communiqué à l’ère du numérique ? Peut-on vraiment s’inspirer de ces personnages pour mieux communiquer sur Internet ?

Ces questions peuvent sembler surprenantes…

Vous découvrirez dans mon nouveau livre que les grands noms de notre histoire, bien que n’ayant jamais touché un clavier d’ordinateur, peuvent nous servir de boussole dans notre communication digitale…

Leurs enseignements, intemporels, nous aident à garder la tête froide à une époque où tout change rapidement, trop rapidement.

En mettant de côté la technique, ces hommes et ces femmes célèbres nous permettent de remettre au centre de nos pratiques les qualités humaines qui font toute la différence pour communiquer efficacement.

Vous le trouverez dans toutes les bonnes librairies, ou sur Amazon, la Fnac ou La Procure.

Il existe aussi en version numérique.

Voici quelques-uns des personnages historiques que vous croiserez dans ce livre :

Thalès – Apprenez des erreurs des autres
Pythagore – Pesez chaque mot
Confucius – Sortez de l’isolement
Platon – Privilégiez la qualité à la quantité
Aristote – Jouez avec l’effet miroir
Jules César – Flattez l’ego de vos lecteurs
Charlemagne – Travaillez vos contenus
Érasme – Soyez fou
Machiavel – Rendez-vous indispensable
Martin Luther – Adaptez votre discours aux nouveaux médiums
Nicolas Boileau – Mettez vos idées au clair
Louis XIV – Changez de rythme
Madame du Barry – Descendez de votre piédestal
Victor Hugo – Persévérez
George Sand – Soyez authentique
Gandhi – Soyez positif
John Maynard Keynes – Doutez des vérités d’hier
Louise Weiss – Donnez la parole à vos lecteurs
Abbé Pierre – Ne visez pas la perfection

Et bien d’autres !

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Vos besoins, mes solutions au service de votre projet

Vous souhaitez communiquer sur les réseaux sociaux pour augmenter la visibilité de votre entreprise ? Cela vous semble compliqué et vous souhaitez faire appel à un professionnel ? Chargé de communication numérique et Community manager freelance, je suis à votre disposition (SIREN : 812 896 108). Je vous invite à découvrir mes références et mes compétences.

Je gère pour vous la présence numérique de votre entreprise de façon personnalisée en fonction de votre stratégie. Vous n’avez à vous soucier de rien, car en externalisant votre communication digitale, vous avez la garantie d’une communication numérique et d’un community management de qualité vous déchargeant de toute tâche supplémentaire.

Il ne s’agit pas simplement de créer des comptes sur les réseaux sociaux : je mets en place une stratégie numérique rigoureuse, un plan de communication numérique percutant avec des objectifs chiffrés.

Mes offres sont totalement personnalisées : que vous soyez une grande entreprise, une association ou une TPE/PME, il existe une offre adaptée à vos besoins et à vos moyens. Vous pouvez demander un devis gratuit et sans engagement.

Mes compétences & mes missions pour votre entreprise

fb

  1. Je gère au quotidien vos communautés sur les réseaux sociaux : facebook, twitter, linkedIn, instagram, etc.
  2. J’anime vos comptes en produisant un contenu adapté à vos cibles.
  3. J’interagis avec vos fans, clients et prospects.

 

contenu

  1. Je produis un contenu de qualité afin d’attirer les prospects.
  2. Le contenu est multimédia : textes, visuels, photos, vidéos.
  3. J’applique des techniques de référencement naturel afin d’optimiser la visibilité de votre site

 

veille

  1. Je mène un travail de veille quotidien en fonction de vos objectifs, à l’aide d’outils spécialement adaptés à vos besoins
  2. Votre e-réputation est sous contrôle : vous ne subissez plus ce que l’on dit de vous sur le Web

 

stats

  1. Je réalise régulièrement un reporting afin de mesurer l’impact de votre présence digitale
  2. Les objectifs sont clairement définis, en tenant compte de vos priorités marketing

 

RP

  1. Je gère vos campagnes de relations publiques 2.0
  2. J’organise des événements sur Internet afin d’augmenter votre notoriété : concours en ligne, opérations spéciales.
  3. J’interviens comme formateur auprès de vos collaborateurs afin de faciliter la transition numérique de votre entreprise

(suite…)

Inspirez-vous de Luther pour communiquer sur Internet !

Je vous propose de découvrir un extrait de mon nouveau livre, qui part d’une question surprenante : comment les grands personnages historiques auraient-ils communiqué à l’ère d’internet ? Mieux, peut-on s’en inspirer au XXIe siècle ? Surprise, les grands noms de notre histoire, bien que n’ayant jamais touché un clavier d’ordinateur, peuvent nous servir de boussole dans notre communication digitale.

Commençons par Martin Luther, connu pour avoir participé à la Réforme protestante, qui s’est propagée au XVIe siècle avec le succès que nous connaissons.

« L’imprimerie est le plus grand et le plus extrême acte de la Grâce divine par lequel se propage l’influence de l’Évangile. »

Luther, moine augustin allemand, placarde en 1517 ses 95 thèses sur l’église de Wittemberg, dénonçant notamment les indulgences. Cet événement est le point de départ de la Réforme protestante, qui aboutit à un schisme dans l’Église d’Occident. La pensée de Luther est innovante sur le plan théologique, puisqu’il affirme le primat de l’Écriture (la Bible) sur la Tradition, c’est-à-dire l’ensemble des textes des successeurs des apôtres. De nombreuses divergences éclatent, en particulier sur la présence divine lors de la Communion, ou encore sur le sacrement du mariage.

Le plus frappant est alors la vitesse à laquelle se diffusent les idées de Luther, grâce à l’imprimerie. Les livres circulent partout en Europe, et en quelques décennies seulement des pays entiers se tournent vers la Réforme. Luther a donc raison de souligner le rôle décisif de cette invention !

Ce qu’il faut en retenir pour votre communication numérique : adaptez votre discours aux nouveaux mediums

Pourquoi parler de l’imprimerie dans un livre sur la communication numérique ? Remplacez imprimerie par « réseaux sociaux » et vous comprendrez où je veux en venir !

Avant l’imprimerie, les prêtres avaient le monopole de la Bible et de sa lecture : les lettrés sont rares, mais surtout les textes sont en latin. De plus, les livres sont très coûteux, et ils sont par conséquent peu nombreux. Avec l’imprimerie, il devient possible de diffuser à grande échelle des ouvrages, qui dès lors ne sont plus réservés à une élite. Cela pose un énorme problème pour l’Église de l’époque, qui voit son pouvoir fondre à mesure que se propagent les ouvrages.

Luther enfonce le clou en traduisant la Bible en allemand, jusqu’ici seulement en latin. Il exploite l’imprimerie non seulement pour imprimer des bibles, mais surtout pour la diffuser comme il le souhaite, ici en la traduisant pour qu’elle soit à la portée d’un plus grand nombre de lecteurs.

Les réseaux sociaux procèdent de la même dynamique :

  • Ils rendent le contenu accessible à un très grand nombre.
  • Les émetteurs traditionnels perdent leur monopole de la parole.
  • Les utilisateurs eux-mêmes créent le contenu de la façon qu’ils le souhaitent.

Cela provoque à encore plus grande échelle une remise en cause des structures en place, les sites d’information classiques perdant de l’influence.

Autre leçon : si le support de communication change, le contenu doit lui aussi changer. Le message et sa présentation sont inextricablement liés au médium. La traduction de la Bible en langue vernaculaire (la langue parlée par les gens) n’est-elle pas l’aboutissement de la logique même de l’imprimerie, qui vise à imprimer plus de livres, moins chers, et donc auprès d’un plus large public ?

Retenez bien cette leçon de l’histoire, car ces dernières années l’irruption des réseaux sociaux correspond à la montée en puissance d’un nouveau médium de communication. De ce fait, vous devez adapter vos contenus et leur présentation à la nature même de ces nouveaux médias.

 

 

Retrouvez les leçons de Napoléon, Jules César, Louis XIV et bien d’autres dans mon livre, disponible dans les (bonnes) librairies, ou sur Internet.

Découvrez mon livre « Techniques et astuces incontournables des réseaux sociaux »

C’est avec un immense plaisir que je vous annonce la publication de mon deuxième livre consacré aux réseaux sociaux. Voici la présentation de l’ouvrage, qui je l’espère vous plaira !

réseaux sociaux livreTechniques et astuces incontournables des réseaux sociaux

Attirer de nouveaux clients, augmenter sa notoriété, trouver de nouveaux partenaires…

Les réseaux sociaux sont l’affaire de tous, plus seulement des community managers.

La plupart des entreprises, associations et de nombreux particuliers les gèrent d’ailleurs eux-mêmes, faute de moyens pour faire appel à un professionnel.

Tous ces acteurs ont pleinement conscience du potentiel énorme des réseaux sociaux, pour attirer de nouveaux clients, augmenter leur notoriété ou trouver de nouveaux partenaires.

Vous êtes une TPE/PME, une association ou un blogueur ? Vous êtes étudiant, responsable communication, community manager professionnel ? Les réseaux sociaux sont essentiels pour développer votre activité ?

Alors ce livre vous est destiné !

Illustré d’exemples concrets, il propose une réflexion et des conseils approfondis pour vous approprier et mieux utiliser ces outils numériques.

Vous découvrirez les techniques utilisées par les professionnels de la communication digitale, toutes applicables, quels que soient votre niveau et vos objectifs.

Une véritable boussole pour mieux communiquer sur les réseaux sociaux et dynamiser votre activité !

Vous pouvez commander l’ouvrage sur Amazon.

Sommaire

  • Conseils généraux qui s’appliquent à tous les réseaux sociaux
  • Réussir sur Facebook
  • Réussir sur Twitter
  • Réussir sur Instagram
  • Réussir sur Pinterest
  • Réussir sur LinkedIn
  • Les réseaux sociaux lors d’un événement

Extrait n°1

Maîtrisez la grammaire des réseaux sociaux

Savoir bien écrire sur les réseaux sociaux est une chose, en maîtriser la grammaire spécifique en est une autre. En effet, entre les emojis, les hashtags et les memes, de nombreux éléments nouveaux sont apparus et constituent presque un langage à part.

Beaucoup ou peu de hashtags ?

Le hashtag est un mot clé qui facilite la recherche de l’internaute. Popularisé avec Twitter, il est entré dans la grammaire des réseaux sociaux, sans pour autant que l’on sache vraiment comment l’utiliser. Par exemple, faut-il en placer peu ou beaucoup ? Tout dépend en réalité du réseau social.

Sur Twitter : les études que j’ai consultées indiquent qu’au-delà de trois hashtags, l’engagement diminue. Cela est logique : voir de nombreux # sur un message court rend la lecture pénible. Mais ce qui est vraiment désagréable, ce sont les hashtags utilisés de façon absurde : le hashtag sert à contextualiser votre message et à mettre en valeur ses thèmes principaux. Ne l’utilisez que pour cela. Exemple : « Sur mon blog, petit test du nouvel Iphone, à qui je fais subir des choses plutôt surprenantes… ». Placer un hashtag devant Iphone est logique, à la rigueur devant test et blog. Mais c’est tout. On comprend mieux pourquoi plus de 3 hashtags est mauvais : car cela n’a aucun sens d’écrire #petit et #choses !

Sur Instagram : la logique est ici différente, car sur Instagram le hashtag est un élément essentiel pour rendre son message visible. Encore plus que sur Twitter, car aucun mécanisme de partage n’existe sur Instagram. Vous allez donc essayer de capter l’attention de non-followers par ces fameux hashtags. Soyez donc généreux, et n’hésitez pas à en utiliser plus de 10. Pour ne pas gêner la lecture, placez tous vos hashtags à la fin du message, en sautant des lignes.

Sur Facebook : inutile d’utiliser les hashtags, du moins pour l’instant. Personne ne fait de recherche via les hashtags sur ce réseau, et certaines études montrent même qu’ils ont un impact négatif sur la popularité du message. Sans doute car les utilisateurs de Facebook n’en ont pas l’habitude, et que le # dégrade la qualité de lecture, sans rien apporter en échange.

Sur Pinterest : quelques hashtags suffisent, en ciblant bien les mots essentiels et recherchés par les internautes.

 

Extrait n°2

Le ciblage, la clé du succès

Si au début de ce livre je vous conseillais de bien identifier vos cibles, et même de créer des personas, ce n’est pas par hasard. Toute la difficulté sur Facebook est en effet d’attirer sur vos pages les bonnes personnes. En effet, sur Facebook, la qualité est toujours préférable à la quantité, et les community managers professionnels l’ont bien compris. À quoi sert une cohorte de fans si l’engagement est faible ?

Il faut donc d’abord chercher à obtenir des fans qui correspondent à votre cible : ils liront vos messages, interagiront, cliqueront sur vos liens et pourquoi pas achèteront vos produits.

Vos messages Facebook n’intéressent pas tout le monde ? Ciblez-les !

Sur Facebook, votre communauté ne forme pas un tout homogène. S’il existe forcément un centre d’intérêt commun, les différences, en particulier géographiques, font que vos publications peuvent ne concerner qu’une petite partie de votre communauté.

Imaginez : vous annoncez sur Facebook un concert à Lyon. Pensez-vous vraiment que vos fans normands, voire francophones canadiens, vont s’y intéresser ? Et qui dit faible intérêt, dit peu d’interactions, et donc une portée médiocre. Y compris pour les Lyonnais qui sont concernés au premier chef ! Pire, les personnes non concernées pourraient masquer vos publications ou ne plus liker la page, en particulier si ces messages marqués géographiquement reviennent souvent.

Comment résoudre ce problème ? En utilisant l’outil de ciblage proposé par Facebook lors de la publication des messages. Il s’agit de la petite icône en forme de cible, juste en dessous de votre message. Là, vous pourrez définir avec précision les critères géographiques, mais aussi d’âge, de sexe, de langue et de centres d’intérêt.

Vous le voyez, les possibilités ne s’arrêtent pas à la ville de vos lecteurs ! À vous d’utiliser au mieux cet outil en fonction de vos objectifs, des idées intéressantes peuvent même émerger : pourquoi ne pas proposer deux messages différents, un pour les hommes, un autre pour les femmes, au moment de la Saint-Valentin ? Une approche originale, surtout si vous précisez dans votre message que seuls les hommes/les femmes verront ce message. On peut alors jouer sur l’effet de surprise pour l’autre moitié de la communauté…

Comment faire pour cibler vos messages ?

D’abord, rendez-vous dans les paramètres de votre page. Dans l’onglet général (celui par défaut), allez dans « Audience du fil d’actualité » et « Visibilité des publications ». Cliquez sur « Activer ».

Puis lancez-vous dans la rédaction d’un nouveau message sur votre page. Vous avez désormais une petite icône en forme de cible. Cliquez dessus. Il ne vous reste plus qu’à déterminer les critères de ciblage, que vous devez définir sur mesure en fonction de la nature de votre message.
Si la question du ciblage est récurrente, envisagez d’adapter plus sérieusement votre stratégie social média. Je pense par exemple aux éditions locales des journaux, qui ont souvent une page Facebook spécifique. Et cette nécessaire adaptation vaut aussi pour la langue.

Adaptez la langue de vos messages à vos cibles en fonction de la langue

Vous devez adapter votre texte à vos cibles et à votre communauté, et ce principe de base de la communication inclut la langue de votre interlocuteur : si vos produits touchent un marché international, alors vos messages doivent être dans la bonne langue.
Je remarque souvent une erreur sur Facebook : sur le même message, l’entreprise publie au début en français, puis, ensuite la traduction en anglais. C’est une mauvaise pratique car il est peu probable que les anglophones remarquent que la suite du message leur est destinée. Et cela ne fait pas très pro.

Utilisez plutôt la fonctionnalité Facebook qui permet de publier dans plusieurs langues. Elle est parfaite, car l’internaute verra directement le message dans sa langue, en fonction de la langue dans laquelle il a configuré Facebook.

Première étape : allez sur votre page, puis dans « Paramètre », et enfin « Général » (la catégorie par défaut, ça tombe bien). Puis allez dans « Publier en plusieurs langues », et activez cette option. Facile non ?

Deuxième étape : au moment de publier votre message, vous pouvez modifier la langue par défaut, et surtout ajouter une ou plusieurs autres langues, en cliquant sur « Langue » juste en-dessus de votre message. Les internautes verront s’afficher directement le bon message, selon leur configuration de Facebook.

Petit retour d’expérience : s’il est très tentant de publier des messages dans de nombreuses langues, cela peut vite poser un problème dans les interactions. Vous avez fait traduire en allemand votre publication, mais des réponses en allemand arrivent et comme vous ne parlez pas un mot de cette langue vous allez vous battre avec Google translator pour y répondre. Et encore, j’ai pris l’exemple de l’allemand qui n’est pas le plus compliqué. Imaginez un peu si vous avez tenté le japonais pour toucher de nouveaux marchés, bon courage…

Au pire, un message en anglais a de fortes chances d’être compris par un très grand nombre de personnes sans vous mettre dans ces situations compliquées. Sauf si vous avez à votre disposition une armée de traducteurs, misez donc surtout sur l’anglais. Car sur les réseaux sociaux, il ne s’agit pas seulement de publier des messages, mais surtout d’interagir avec vos lecteurs.

Facebook : la fin des communautés ?

Fin 2017, Facebook a fait une annonce qui angoisse déjà les community managers : les publications des pages pourraient ne plus figurer dans le fil d’actualité des utilisateurs. Il convient d’abord d’attendre le déploiement effectif de ce changement avant de paniquer, car il s’agit d’un test mené dans six pays. Si les résultats ne sont pas concluants, Facebook pourrait alors faire marche arrière. Et nous sommes nombreux à espérer ce scénario, qui serait catastrophique pour les community managers.

Car cette évolution signerait tout simplement la fin des communautés, élément pourtant majeur dans l’écosystème de Facebook. En effet, les marques auraient alors des pratiques publicitaires similaires à celles sur les autres médias, à savoir acheter de l’espace publicitaire entre deux contenus (exactement comme à la télévision, avec de la pub entre deux programmes). Sans portée organique, il n’y a plus aucun intérêt à créer des liens avec sa communauté. Le rôle du community manager risque donc de changer radicalement. De communicant, il deviendra « marketer », responsable de campagnes publicitaires et de ciblage. Pas sûr d’ailleurs que les community managers aient les compétences pour le faire, car c’est presque un autre métier.

Une autre évolution majeure, avec ou sans ce changement, est le rôle que les individus vont jouer sur les réseaux sociaux, qui sera croissant. Les marques et entreprises vont sans doute s’effacer, au profit des personnes. Le community manager aura donc un rôle différent : mobiliser tous les collaborateurs de l’entreprise pour qu’ils publient avec leurs comptes personnels, et ainsi contourner ce problème. Cela est déjà efficace sur LinkedIn : une entreprise doit inciter tous ses salariés à publier avec leur profil personnel, et à relayer la communication corporate. Sur Facebook, utiliser les profils personnels pour déjouer la fin des pages sera une solution utilisée par certains. Le community manager devra donc mobiliser les troupes et organiser cette riposte.

Enfin, le plus grand risque pour Facebook est de voir les community managers le délaisser, en diversifiant leur présence sur les réseaux sociaux. Ce changement doit servir de signal d’alarme sur la position dominante et quasi-monopolistique de Facebook : il ne faut pas placer tous ses œufs dans le même panier. Commencer dès maintenant à investir sérieusement d’autres réseaux sociaux est une excellente idée. Aller sur Twitter, Instagram, Pinterest et LinkedIn devient impératif, car demain Facebook pourrait devenir 100% payant.

Pour aller plus loin, découvrez mon Guide du community manager :

Guide du community manager

Gagner des fans sur Facebook et… perdre de la visibilité !

« Il nous faut plus de fans sur notre page Facebook ! » Qui n’a jamais entendu cette injonction, qui rythme chaque bilan présenté par le community manager ? Car l’objectif ultime semble bel et bien d’avoir un maximum de fans. Même un commerçant de quartier aimerait avoir des millions de fans. Même s’il vend ses produits dans une ville de 2.000 habitants…

Cela n’a pourtant pas vraiment d’intérêt. D’abord car avoir des fans n’est pas un but en soi. La finalité de votre présence sur les réseaux sociaux est d’atteindre des objectifs précis : notoriété, trafic sur le site internet, ventes, réputation et image… Tout dépend de votre situation et de votre stratégie. Avoir beaucoup de fans peut vous aider à atteindre cet objectif, mais pas toujours. Le ciblage doit en effet être de qualité, car avoir des fans qui n’achèteront jamais vos produits n’a aucun intérêt. Au contraire…

Car sur Facebook, le rendement de fans est décroissant. Je reprends ici la théorie de l’économiste français David Ricardo, qui s’applique assez bien à Facebook. Son idée est simple : plus vous augmentez la quantité d’un facteur de production, moins les rendements seront élevés. Pour bien comprendre, prenons un exemple simple : l’agriculture. Une petite communauté paysanne cultivera toujours ses meilleurs terrains, ceux qui donnent une récolte abondante. Si la population de cette communauté augmente, il faut alors cultiver de nouvelles terres pour nourrir tout le monde. Problème : ces terres sont moins productives que les précédentes. Par conséquent, plus la communauté grandit, moins la terre sera productive. Les rendements sont décroissants.

Sur Facebook, c’est la même chose, pour plusieurs raisons :

  • Plus une page a de fans, moins la portée organique sera élevée. Les différentes études que j’ai lu confirment les observations empiriques dans mon travail au quotidien. S’il est facile d’obtenir une portée de 100% pour une page avec moins de 1.000 fans, cela devient beaucoup plus compliqué ensuite. Les pages qui comptent des millions de fans ont, d’après les gestionnaires interrogés, une portée relative très faible.
  • Plus vous avez de fans, plus les nouveaux membres s’éloignent de votre cœur de cible. Pour attirer de nouvelles personnes, vous allez assouplir votre ciblage pour ratisser plus large. Or, ces nouveaux venus ayant une relation moins forte avec votre entreprise, ils risquent de moins liker, de moins commenter, de moins partager. Et du coup, votre taux d’engagement va diminuer.
  • Et en conséquence, cette baisse de la portée risque de toucher votre cœur de cible, qui pourrait alors passer à côté de vos messages alors même que ce sont vos meilleurs fans.

Mon conseil n’est pas de garder vos communautés petites et d’éviter d’avoir de nouveaux fans. Simplement, essayez de n’obtenir que des fans de qualité, qui correspondent à votre ciblage et qui pourront vous aider à atteindre vos objectifs (soit de vente, soit d’engagement). À votre responsable qui vous demande plus de fans, il faudra essayer de lui expliquer qu’il faut plutôt chercher à obtenir de vrais fans. La meilleure façon est de faire passer cette idée est sans doute d’utiliser les bons mots : non, une entreprise ne chercher pas des fans, mais des prospects, des clients ou des ambassadeurs. Voilà le vrai travail du community manager : amener sur la page Facebook toutes les personnes qui sont vos cibles.

Mieux vaut toucher 10 personnes qui sont des clients potentiels que 1000 qui ne le sont pas. Le reporting tel qu’il est pratiqué actuellement a tendance à minorer les aspects qualitatifs, alors qu’ils sont essentiels.

Mieux vaut segmenter un maximum vos communautés, plutôt que de ratisser large, mais en réalité ne ratisser personne.

En résumé, augmentez la taille de vos communautés, mais faites-le bien !

Pour aller plus loin, découvrez mon Guide du community manager :

Guide du community manager

Nouvel extrait de mon livre sur le community management

Pour vous faire découvrir mon livre sur le community management, je vous propose de lire un deuxième extrait. Bonne lecture !

Chapitre 4 : la générosité

Donner pour recevoir

Les entreprises s’installent sur les réseaux sociaux pour en tirer un bénéfice : des ventes, du trafic Web, des retombées sur l’image… Pourtant, ces bénéfices n’interviennent en général qu’après avoir soi-même donné aux communautés. On peut comparer le travail du CM à celui du paysan qui doit semer avant de récolter. Sur les réseaux sociaux, vous devez donner pour recevoir.

Donnez

Les réseaux sociaux fonctionnent par l’économie du don/contre-don. Cela signifie que vous devez offrir quelque chose à votre communauté pour espérer obtenir quelque chose d’autre en échange. Il ne s’agit pas forcément d’argent, car contrairement à la plupart des transactions communes dans notre économie, sur les réseaux sociaux vous allez essentiellement distribuer de la valeur sous d’autres formes. Petit tour d’horizon des dons possibles.

(suite…)

Mon livre sur le community management est disponible !

  • Vous êtes community manager et cherchez à progresser dans votre gestion au quotidien des réseaux sociaux ?
  • Vous utilisez les réseaux sociaux pour faire connaître votre entreprise et souhaitez découvrir des techniques professionnelles ?
  • Professionnel de la communication, vous souhaitez comprendre les nouvelles méthodes de com’ sur les réseaux sociaux et sensibiliser vos collaborateurs à ces nouvelles problématiques ?

Alors mon livre sur le community management pourrait bien vous intéresser ! Petit guide synthétique, sans jargon et tourné vers la pratique concrète, il vous aidera à exploiter au mieux le potentiel énorme des réseaux sociaux pour dynamiser votre activité.

Il coûte 4,99€ en format électronique et vous pouvez lire gratuitement les premières pages. Si vous cherchez des conseils pour mieux communiquer sur les réseaux sociaux, n’hésitez pas à le feuilleter

Si vous êtes allergique aux livres électroniques, j’ai pensé à vous car il existe une version papier à 20€.

J’espère qu’il vous plaira, j’ai adoré l’écrire pour partager les leçons de mes expériences pro de ces dernières années. Bonne lecture !

Mise à jour : merci aux premiers lecteurs pour leurs commentaires élogieux !

Voici un ouvrage intelligent autant par sa forme que par son contenu. Sur la forme il est très clair et impossible de ne pas reconnaître ses propres pratiques et questionnements sur ce métier de CM tant l’auteur est sincère et concret. Sur le fond, il se distingue des ouvrages découvertes très généralistes pour débutants ou de guides obscurs qui proposent de venir un super CM en 100 pages. Je le conseille aux CM pour perfectionner leurs pratiques, appréhender l’importance d’un état d’esprit humble et de découvertes permanentes. Les pages annexes sont très bien faites aussi en liens et outils essentiels. (note de 5/5, à lire sur Amazon)

Un livre qui m’a servi à affiner certaines techniques de community management et qui aide à amorcer les bonnes réflexions. Ce livre m’a été bien utile pour renouveller mon travail et être utile à mes clients. (note de 4/5, à lire sur Amazon)

Où trouver le livre ? En version électronique sur :

 

amazon

ibookstore

kobo-fnac

En version papier :

fnac

amazon

Community manager ? Soyez humble !

Quelles sont les grandes qualités qui permettent au community manager d’obtenir durablement de meilleurs résultats dans la gestion de ses communautés ? J’en ai identifié 7, et la première de toutes est l’humilité. Car au quotidien, le community manager doit accepter de se remettre en cause pour apprendre de ses erreurs. Petit tutoriel :

Les 7 qualités du community manager

Extraits de mon livre

A quelques semaines de la sortie de mon livre sur le community management, je partage avec vous les premiers extraits. J’espère qu’ils vous plairont !

Chapitre 1 : L’humilité

Testez et apprenez de vos erreurs

Apprendre en faisant : telle pourrait être la devise du community manager. Les outils et les réseaux évoluent constamment et la seule façon d’apprendre est de les utiliser. À force de tâtonnements, vous allez vous améliorer, trouver les meilleurs usages. Il est bien entendu illusoire de vouloir tout prévoir, tout maîtriser. Impossible également de deviner avec exactitude les attentes de vos communautés.

De ce constat découle une première règle : vous devez tester, et surtout tirer les leçons de ces tests.

Le cross-testing

Cette approche pragmatique est possible en testant sur un réseau social afin d’en tirer les leçons pour les autres réseaux sociaux sur lesquels vous êtes présent.

(suite…)